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    Chap.3 : "Après la première fois, c’est facile" (16 juin 13)

    Klaus
    Klaus
    Descendant des premiers hommes


    Messages : 38
    Date d'inscription : 06/02/2013

    Chap.3 : "Après la première fois, c’est facile" (16 juin 13) Empty Chap.3 : "Après la première fois, c’est facile" (16 juin 13)

    Message  Klaus Jeu 27 Juin - 20:39

    Version courte : enquête sur un incendie, meurtres et découvertes d'un groupuscule...


    Ce soir, y’a une petite fête. Ca fait toujours plaisir… à ceux qui ont la chance d’en être.

    Celle-ci est donné en l’honneur d’Edward Woodcask, quoique avec le seigneur, tout les pretextes sont bons pour faire bonne chair et se biturer. Edward est vaguement lié à la famille Averssin. Son père originaire du Bief, à une bonne affaire et aurait son petit titre de noblesse en se faisant un nom dans le vignoble.

    Ce soir, une fois n’est pas coutume, la fille de Lord Velthir, est présente. Après tout, le Woodcask doit être un genre de parent éloigné. La petite Elizra continue à m’éviter comme la vérole. Bah, elle se rend pas compte que la danse qu’elle a reçu aurait pu être pire… Mais c’est une autre histoire. La fillote aurait sans doute préférer naitre avec un truc entre les jambes : elle s’entraine quand elle le peut avec le maitre d’armes, fréquente les chasseurs, comme si la leçon lui avait pas suffit. Sans doute pour donner le change à sa mère, elle sent la cocotte, fait la précieuse qui se lave tout les jours…

    La petite parle de Nicola Grandison, le fils cadet d’une famille noble mineure de l'autre côté de la colline. Connaît pas. L’ainé, par contre, j’en ai entendu parlé, paraît qu’à seize ans il sait déjà bien se battre.
    Elizra évoque à voix haute le souhait de les revoir, qu’ils auraient des oiseaux de toutes les couleurs qui savent parler !

    Foutaise. Un bon oiseau sert à nourrir les pauvres et les corbeaux à transmettre des messages alors je lâche :

    " Y'a pas d'âge pour s'intéresser au petit oiseau."

    Bon, les parents rient jaunes, trop tard, c’est sorti tout seul. Quand à la petite, c’est clair, elle va pas choisir comme dame de parage…

    Lord Velthir annonce qu’il va s’absenter pour partir voir Lord Beric Dondarrion et que sa femme et sa fille tiendront la maison, et que Frowen et moi devront être à leur service mais aussi pour veiller sur elle. Comme quoi…

    Fidèle à lui-même, Frowen continue de placer des conseils en patrimoine. J’en ai assez entendu, je vais me coucher et m’endormir à la lueur d’une bougie.

    Au matin, je me retrouve avec Edward et Frowen aux « ordres » d’Elizra Aversin. Une vague histoire au port pour un problème d'entrepôt brûlé et de bateau. La mère devant tenir le château, la fille écope de nouvelles responsabilités. Bon, va falloir que je la surveille de près, la princesse, si y’a un problème, tout mes efforts d’insertion serait réduit à néant. Pour ne rien arranger, elle monte drolement bien à cheval et s’amuse à me semer. Mais comme elle veut non plus partir toute seule, on la rejoint à chaque fois.

    Le truc bizarre, c’est que Frowen me donne une flasque d'huile. Mais… En fait, il me cause d’un prix de vente anormalement bas de cette flasque, inférieur au coup de fabrication. Moi, j’écoutes à moitié. C’est plus qu’une simple flasque d’huile, avec ça, on peut créer un feu immense !

    C’est alors qu’un type en noir, un homme de la garde de la nuit du nom nommé Garin nous croise. Il va au château dans le but de rencontre le seigneur, sauf que le seigneur est déjà barré.

    Qu’il se démerde, puisqu’il a l’air de vouloir y aller quand même. Comme si j’avais une tête de menteur…

    En arrivant près du port, on distingue une fumée. L’incendie à été maitrisé. L’entrepôt en question appartient à la famille Wrat. A quai, juste à coté, le navire Redcask à morflé un peu, ce qui mine un peu le moral d’Edward, le bateau est à sa famille.

    Faut voir Elizra parler au prévôt. Mais la petite tient bon quand elle voit le corps des victimes de l’incendie. Deux hommes et deux femmes calcinés. Ah, et elles n’ont plus de tête non plus. Bah c’est pas un suicide, hein… Mais je ferme ma grande gueule.

    Je trouve un garde à qui je demande de protéger Elizra, que ca lui plaise ou non.

    Pendant ce temps, je vais voir mon pote le généreux Pilbon. Mais le nordien en chef est parti y’a une semaine. Par contre, les autres me disent qu’ils ont vu deux ou trois types sortir de l’entrepôt avant l’incendie et prendre une embarcation.

    De son coté, Elizra s’est fait aborder par un gamine de neuf, voir dix ans. La souillant s’appelle  Cyrilla et lui donne des infos moyennant quelques pièces. C’est pas l’envie qui me manque de lui apprendre à pas se tromper de client mais la princesse l’a à la bonne. Elle balance qu’ils étaient trois, sapés en noir et encapuchonné. Ils venaient de l'auberge « la carpe assoiffée ».

    Le tenancier nous apprend que Flavia, une prostitué, leur avait causé mais rien de plus. Plus qu’à la trouver.

    Elizra demande à voir les gardes qui patrouillaient. Y’en a un, sa tête me dit qu’il dit pas tout. Je lui parle en privé : il s’est fait arroser pour laisser l’accès à l’entrepôt à un type qui voulait passer du bon temps avec deux filles. Le type regrette sincèrement, savait pas que y’aurait le feu et des morts. Ce qui le relie à eux, c’est les trois pièces qu’il a reçues en paiement de son silence. Moi, généreux, je le débarrasse de ce lien et j’oublierais ce qu’il m’a dit.

    La mémoire me revient quand on se retrouve à l’auberge pour faire le point, mais je demande à Elizra de pas sévir sur le garde. Ca me fairait perdre la confiance que j’ai acquis en ville… A part ça, l’avantage d’avoir une gueule de gentil, c’est que y’a pas besoin de demander longtemps pour libérer la table près de la cheminée. J’aime bien cette table.

    C’est pas tout mais après un petit encas, je repars au château pour ramener Wrat. Mais c’est surtout pour vérifier si les types en noirs qui sont sortis de l’entrepôt pouvaient être lié au garde de nuit qui doit être au château.

    Sur le chemin du retour, je vois le cerf blanc. Bon sang, l’enculé, depuis le temps qu’on essaie de le chasser. Cet animal borgne est la superstition locale, signe d’un malheur imminent. Tu m’étonnes que le seigneur veut ses bois sur le mur de la grande salle.
    En m’approchant à pied, le plus doucement possible de lui l’arc en main, je tombe sur le cadavre du frère juré, coincé son son cheval. A voir les blessures et les traces, c’est une sérieuse escouade qui lui est tombé dessus.

    Ce type n’est jamais arrivé au château. Personne le connaît. Le mestre arrivera peut-être à conserver sa face présentable pour le retour du seigneur qui le reconnaitra peut-être. Mais si il réussit à me faire réparer la côte de mailles noire, j’aime autant.

    Je reviens avec Wrat, un poil affolé qui pose plein de questions au prévôt. A en juger son comportement, l’accident ne visait pas spécialement son entrepôt. Le feu était superflu, les quatre morts ont été avant la morsure des flammes.

    Frowen titille Elizra sur plusieurs sujets, dont la gamine dont elle se pose en protectrice. Il pousse un peu alors elle le remet à sa place. C’est qu’il a la tête dure, il insiste. Par ce qu’on s’entend bien, je crois, il lâche un peu la gamine quand je lui fais signe.
    Frowen lâche pas Elizra, il me gave...

    Allez, buvons un peu. Je demande l’alcool le plus fort. Un verre chacun. La princesse n’en veut pas mais je trouve les mots : « Z’êtes bien assez grande, non ? »

    Ah, cette douceur dans la gorge, quel plaisir. Frowen connaît sa came, alors il prend des lampées ridicules et se bourre de pain. Edward tient le coup mais se prend une bonne suée. Quand a Elizra, elle a les yeux rouges, elle se racle la gorge. « Allez ca va aller. Après la première fois, c’est facile »

    On se répartit les tâches : Frowen et Edward vont au port pour essayer de retrouver les trois types et avec Elizra, on va aller voir les putes. J’avoue que c’est cocasse de mettre Elizra dans l’embarras : que pensera-t’on si on voit la lady s’encanailler au milieu des filles de joie ?...
    Alors une cape pour la déguiser un peu, juste pour lui donner le frisson de l’interdit.

    Je retrouve Delci, mon petit déjeuner docile de l’autre fois. « J’ai le feu sacré chérie, on se voit quand ? ». Quoi ? Ah oui, elle… Comme Delci est pas que la moitié d’une conne, elle reconnaît rapidement la fille Averssin. Faut dire, la peau douce, les cheveux arrangés, les bottes cirées…
    Elle va se renseigner pour nous et nous dira si elle retrouve Flavia ou s’il entend des trucs sur un type qui cherchait deux gentilles.

    Au moment où se dit que y’a plus qu’à attendre, un des hommes d’Edward lui annonce avoir eu des informations sur une attroupement d'hommes à l’est, sapé en noir. Ca peut très bien être ceux qui ont tué le frère juré…

    Pas de difficultés pour trouver des soldats pour nous accompagner. En remontant la piste et les traces, on arrive à une ferme. J’y vais à pied en éclaireur, histoire de pas tomber trop vite sur un comité d’acceuil… Et bien ça risque pas, y’a que des cadavres, au moins une vingtaine. J’allume une torche pour faire signe à la petite troupe de me rejoindre.
    Bilan : quatre hommes en noir, deux avec des livrées Averssin, une douzaine de prisonniers visiblement enrôlé de force pour le Mur et trois hommes vêtus de cuir dont un avec un tatouage d’étoile à sept branches. Ca été un massacre, ils ont visiblement été surpris et en infériorité numérique.

    On entend un gémissement, un jeune homme est pas encore mort. Il gémit, pleure, demande pardon, tout ces trucs déjà entendus trop souvent alors je vais plutôt regrouper les corps. Le gamin parle d’une fille du nom de Mathilda, d’aller à la Crête, qu’il ne lui en veut pas, qu’il l’aime. Elle l’avait présenté à des gens pour monter une attaque, mais ne savait pas que ce serait contre des Frères Jurés. Au milieu de la boucherie, ils ont jugés qu’il ne servait plus à rien…

    Bon, c’est pas avec nos neuf gardes qu’on va pouvoir rendre justice, alors on va remonter le truc discrètement. Je dis aux gardes qu’is peuvent rentrer en ville et qu’ils n’en parlent pas au prévôt, pas besoin d’inquiéter tout le monde. Des contrôles ponctuels et des arrestations de tout type qui pourraient avoir ce genre de tatouage pour commencer…

    Un signe à Frowen et Edward pour qu’ils nous attendent un peu à l’écart, je reste donc avec Elizra qui me voit vider la flasque d’huile sur les corps entassés auquel j’ai ajouté des morceaux de bois épars.

    « - Qu’est ce que vous faites ? Il… il faut les enterrer !
    - Ah oui ? Plus de vingt cadavres, des inconnus, des prisonniers que personne ne réclamera ? On n’a pas le temps pour ça, qui va creuser, toi ? Frowen, Edward ? Moi ? Tu as une idée du temps que ca prendrait ? Et quand bien même on le ferait, il faudra défendre les corps des vautours et des charognards… P’tet même le Cerf Blanc. Tu commanderas un jour, tu devrais déjà t’habituer à prendre des décisions. »


    J’allume ma torche et je lui mets dans les mains. La petite n’en mène pas large mais tiens bon. Pour pas qu’elle flanche, j’ai la main sur son épaule et la fait avancer vers les cadavres qui nous regardent. De l’autre main, j’abaisse son bras et le feu se répand sur l’amoncellement.

    Spoiler:

    En remontant les traces nombreuses dans un silence complet, nous arrivons près d’un petit lieu de vie dont le bâtiment principal est un septistère. Bien qu’on soit hors des terres de Lord Velthir, on reconnaît des visages familiers. Une troupe conséquentes de nos hommes reviennent d’un déplacement chez Lord Grandison. Leur capitaine est un peu embarrassé quand il reconnaît la fille du seigneur, vu que la halte est surtout motivé pour profiter des plaisirs de la taverne du Rideau Rouge, un rade ouvert à toutes heures avec des mignonnes pareillement disposées. La Mathilda sera là-bas, c’est sur.

    Je la trouve sans problème et la sort de force pour la questionner avec les autres. Le jeune mort ? Ca la fait marrer. Et nos questions sur les types en noirs avec le tatouage, pareil.

    « Vous savez pas à qui vous avez affaire...
    - T’as raison ! »


    La gifle que je lui mets lui plait pas, madame prends des airs furibonds ? D’accord, la deuxième la fout à terre. C’est qu’elle sifflerait, la salope. M’fera buter. Là-dessus, l’ami Frowen veut reprendre le dialogue, laissez-moi faire, qu’y dit.

    Elizra regarde tout ça avec embarras et je lui chuchotte :

    « Regardez donc : il va lui dire de partir et il va même lui filer du fric »

    Ca manque pas. Le culte aurait du deviner que j’étais devin. Il la joue ami bienveillant et sors déjà des pièces de sa bourse. Bah… Je glisse à Elizra de la garder à l’œil le temps que j’aille chercher des gars à nous qui confirme que le lieu a changé de septon, y’a quelques mois, et que le nombre de fidèles à augmenter…

    Quand je reviens, la pute est plus là. Bordel ! Frowen lui a donné sa bénédiction et l’a laissé partir. La lady et l’autre nobliaux ont pas bougé le petit doigt.

    Alors on cause, on cause… Et puis un prêtre vient nous voir, gentil tout plein. Le septon Ulriel nous convie à le rencontrer dans le temple. Là, maintenant, en pleine nuit ? Ouais…

    Comme on est jamais mieux servi que par soi-même, pendant qu’il cause, je ramasse derrière lui un rondin de bois et je lui en colle un grand coup derrière l’oreille. Un deuxième et il s’écroulent. Frowen m’fait les gros yeux, que c’est pas des manières. Bordel, commence à m’courir alors je mets les choses au clair : quand on chope quelqu’un, on fait pas du commerce, on le fait à ma manière. Pour me donner raison, il s’avère que le prêtre était un peu costaud pour un prêtre et bien sur… il a le fameux tatouage.

    Alors, que faire : donner l’assaut au septistère ? Le truc est pas facile à prendre, on sait pas combien y sont et la troupe Aversin présente est un peu éméché. Et on manque de chef pour les mener. Moi ? Nan, je suis pas un héros…

    Le mieux est de pas trainer dans le coin et de faire rentrer les hommes du seigneur dare-dare. La putain a déjà tout balancé à son chef. Septon Ulriel, mon cul… Et les Sept, ils sont où quand une ordure fait ses crapuleries sous un déguisement religieux ?

    On va ramener le faux-prêtre au château, il causera, je m’en occuperais. De plus, la femme du seigneur ne pourra pas douter de la parole de sa fille qui lui répétera les aveux de Mathilda,

    Et celle là, pour commencer, je lui brulerais les cheveux pour la voir courir et geindre. Mais avant de la trouver, je vais devoir faire attention à mes arrières, je sais reconnaître une menace. Je pense que je vais passer un peu plus de temps avec mon pote Greyjoy, si y’a du grabuge, autant avoir un tueur dans sa manche…

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